Les vins au féminin…

Plus qu’une histoire de robes !

Au restaurant, on présente souvent la carte des vins à l’homme qui nous accompagne. Etrange habitude… Les sommeliers pensent-ils que nous ne saurions pas choisir nous-mêmes? Souhaitent-ils juste nous aider? Est-ce par galanterie? Pas plus féministe qu’une autre, je me plais à rappeler que nous sommes pourtant réputées pour avoir bon goût. A qui votre mari, votre compagnon, votre père, votre fils demande-t-il quelle cravate assortir à sa chemise? Dîtes-moi! Ce n’est qu’un exemple. On pourrait encore parler des épices pour le gigot d’agneau, du choix de la couleur de la chambre de la petite ou du parfum le plus séduisant à choisir… Dans tous ces cas, on aime faire confiance à nos sens. Nous avons le nez et le palais! Alors, Messieurs, s’il vous plaît, laissez-nous donc de temps à autre choisir la bouteille qui accompagne le repas. On vous surprendra! Vous en redemanderez!


Sur mon site, vous rencontrerez les vignerons que j’apprécie.. Leurs vins sont sur la fraîcheur et la souplesse. Ce sont souvent des vins francs, légers et gourmands.

Ces vins sont portés par des histoires, petites et grandes, toujours pleines de vie. Il ne s’agit pas de vins de femmes, mais de vins séduisants, agréables, joyeux et festifs. Ma sélection s’est construite par mes rencontres sur le terrain, dans les vignes, les caves ou lors de salons, avec ces vignerons et ces vigneronnes. Certains vins sont élevés en biodynamie, un savoir-faire qui m’intéresse. J’aime les vignerons respectueux de la terre et de nos têtes. J’aime les vins propres. 

Mes vins, ce sont mes choix, mes goûts, mes découvertes. Ils vous plairont. Parole de femme.

Les vins de Stephanie

Une histoire de passion ...

Plus que des vins que l’on boit, ce sont des histoires que l’on partage. Le Clos du Gravillas, en Minervois, ou le Domaine des Schistes, à la croisée des terroirs de la vallée de l’Agly, sont d’autres exemples. C’est pareil pour Sylvain Fadat du Domaine d’Aupilhac à Aniane. Il faut rencontrer ces gens sur leurs terres pour comprendre leur travail. Il faut aller chez Raphaël Dubois, au domaine des Vignes rouges, à Saint-Césaire-de-Gauzignan. Des gens bien. Et c’est sur toute la France. Eric Guyard, du Domaine du Vieux Collège, en Bourgogne. Le Château Bernateau, à Saint Emilion, et Le Clos Saint Fiacre dans l’Orléanais… Beaucoup de ces vignerons étaient autrefois en agriculture raisonnée. Au fil des années, l’attention à l’environnement a pris de l’importance. Beaucoup sont passés en bio, puis en biodynamie… J’ai accompagné ce mouvement. Je m’en réjouis, mais en restant fidèle à mon palais: j’aime les vins francs, accessibles et joyeux.

Le vin est une passion depuis l’adolescence. Le vin et la table! Une partie de ma famille est originaire de Lyon, capitale de la gastronomie, c’est sans doute cela. Jeune, j’ai voulu suivre des cours de cuisine et d’œnologie. J’ai visité très tôt le vignoble. J’adorais rencontrer de vignerons. Discuter avec eux. Découvrir les caves et le travail à la vigne. Apprendre à déguster au domaine. Apprendre en discutant, en interrogeant, en goûtant à l’aveugle… J’aime les vins sur le fruit, les vins légers, francs, propres. Après mes études de commerce, j’ai créé Couleur Vin parce que je voulais faire de ma passion un métier. Le premier domaine au portefeuille a été celui de Maurice Lapalus dans le Mâconnais. Mon portefeuille s’est ensuite construit avec les vignerons que j’appréciais. Le côté humain est important. Emmanuel et Luc du Mas Duchêne, en Costières de Nîmes. Claude Jourdan du domaine Félines Jourdan, sur les Picpoul-de-Pinet, aux abords de l’étang de Thau. Le Clos Bagatelle, en AOC Saint Chinian, un domaine qui se transmet de mère en fille. Plus qu’un domaine, une âme. De la légèreté dans les vins; de la rigueur dans le travail.
 

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